8 juil. 2012

Education

Le système de la hiérarchie scolaire du Vietnam est l’héritage de celle de la France :
5 ans à l’école primaire, 4 ans au collège, 3 ans au lycée. Ces niveaux durent entre 6 ans et 18 ans.

4 ans après le bac est la maitrise.

2 ans après la maitrise est DEA
2 ans après le DEA est le doctorat.

Avant l’école primaire, il y a les garderies, les crèches et les écoles maternelles mais qui ne sont pas obligatoires.

L’école primaire est obligatoire et gratuite dans tout le pays. Mais, les parents doivent payer les choses : Uniforme, nourriture, livres …. Sauf les élèves, les enfants des ethnies à la montagne isolée.

Dans les régions plus riches, le collège est obligatoire comme : Ha Noi, Hai Phong….

En général, les parents des élèves doivent cotiser 20 % des dépenses de la formation de leurs enfants avec l’Etat qui dépense 13 % pour l’éducation nationale.

Par exemple : Pour former un élève, il faut 300 EUR par ans : Construction des écoles, des classes, salaire de l’enseignant, tables…. Les parents doivent cotiser 20 % de 300 EUR par an.

Après le bac, pour continuer les études, il faut passer un concours de sélections très difficile. On choisit 20 % des bacheliers pour continuer les études universitaires.
Les autres peuvent participer au concours pendant plusieurs fois ou suivent les formations professionnelles.

Par exemple, pour choir un étudiant de l’école du Commerce, il faut 50 bacheliers.

Dans les grandes villes comme : Ha Noi, Hochiminh –ville, il y a les écoles privées de tous les niveaux, mieux équipés, mais qui restent encore très chères pour les parents de la classe moyenne.


Mais, les parents riches ont la tendance à envoyer leurs enfants à l’étranger pour faire des études universitaires, surtout aux Etats-Unis, en Australie, en Angleterre, en France….

Le système de l’éducation se base sur beaucoup trop de concours, la recherche prisée des élites, la course vers la modernité souhaitée par les jeunes parents… rendent l’éducation pressante en ville. Les enfants doivent beaucoup travailler en supportant le stress causé par l’envie des succès.

Les faux rapports sur la qualité des élèves, le manque de l’équipement dans les écoles à la campagne isolée, le diplôme non reconnu dans le monde, le manque des écoles dans les zones rapidement urbanisées… sont les problèmes majeurs de l’éducation nationale.

Pourtant, les succès sont remarquables : En 1945, il y plus 95 % des analphabètes qui restent seulement environ 3% aujourd’hui qui sont plutôt les âgés des ethnies minoritaires.
L’Unicef a constaté que le pourcentage des scolarisés au Vietnam est un des plus élevés en Asie.


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